Monday 20 February 2017

Enfin je parle de 'la société'

Dans mes vœux pour cette année, il y avait une citation de Iain Thomas si vous n’avez pas lu le post, je vous convie à le faire ici. J’ai par la suite reçu un message d’une tierce personne qui me demandait si la société au contraire n’aidait pas à modeler nos envies et nos désirs et qu’ainsi on ne pourrait pas se foutre totalement de ce que la société veut puisqu’elle a contribué à nous former tel que nous sommes. Ceci est donc un post pour m’étendre un peu sur le sujet.

Image result for societe humaineLa société je le dis toujours est un débat très complexe, Je m’embrouillerais à vouloir la définir et établir tous les paramètres l’établissant (les sociologues font d’excellents travaux de recherche, ce n’est pas moi qui prétendrait m’y connaitre entièrement). Je reposerais donc mon analyse sur le fait que la société représente une collectivité d’hommes et l’homme représente une singularité.
La collectivité d’hommes c’est-à-dire la société, établie des règles pour régir cette vie en communauté et dans ce sens elle ne peut qu’être louable puisque sans elle, ce serait un brouhaha complet. Là où ça coince, c’est qu’à une certaine échelle, certaines de ces règles noient l’individualité et la singularité. On voit alors que des individus membres de la collectivité se perdent dans de faux semblants uniquement pour garder une image utopique de cette société.

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Nait, l’hypocrisie collective qui caractérise nombre d’entre nous, on fait semblant de ne pas voir l’évident et surtout on cache ce qu’on nous a appris de mauvais au lieu de s’en défaire véritablement. Quand un membre de cette collectivité brise cet « envoutement » pour se référer à sa singularité et faire vertement ce que les autres font en cachette, il ou elle devient un paria, jugé(e) et critiqué(e) parce que non conformiste. Beaucoup de personnes sont classées et jugées par rapport à ce qui est acceptable dans leur société, rarement pour ce qu’elles sont réellement.

L’inconvénient c’est que chaque noyau de société a ses règles et son code d’éthique régissant ce qui est bien ou pas. Ce qui peut être acceptable dans la société A peut ne pas être acceptable dans la société B et plutôt que d’analyser et de s’informer sur les faits, on se contente de se cramponner à la société sans états d’âmes pour les autres ou analyse profonde quelconque. Beaucoup s’appuient sur leurs sociétés et ce qui y est juste pour juger le reste des autres sociétés. Mais la question que les gens devraient se poser c’est que s’il y a autant de pluralité de sociétés et par conséquent d’éthique, pourquoi confier à la société la responsabilité de nous dire qui on doit être et ce qui est juste ou pas ? N’est-ce pas que si une chose est juste, elle doit être applicable et acceptable à tous les êtres ? Puisque logiquement nous sommes de la même constitution, physique, psychologique et émotionnelle ? C’est pour ça que la société, je la prends avec des pincettes. Pour moi, trouver ce qui est ultimement bien pour la race humaine viendrait à faire la somme de tout ce qui se fait dans les noyaux culturels et voir lesquelles sont vraiment efficaces pour l’épanouissement de l’être. C’est comme ça qu’on pourra déterminer ce qui est ‘juste’ ou pas si c’est ce qu’on souhaite réellement, mais se baser sur un seul noyau de société pour juger le reste du monde ça m’a l’air bien egocentrique et biaisé comme technique.

Ceci dit le nœud est tellement serré et restreint que c’est à peine si on peut faire la différence entre quand il faut être un individu ou un membre de la collectivité. Quelles règles de la collectivité doit-on permettre et lesquelles doit-on dissoudre au plus tôt. Serait-il possible pour l’homme de vivre sans un semblant d’organisation collective ? Et surtout qu’en serait-il de notre monde si chacune des individualités devaient être laissée pour compte. Aurions-nous une quelconque cohésion ?


Image result for societe humaineEn resume, j’ai beau relever les points négatifs et les insuffisances de nos sociétés, je ne suis pas complètement contre. Je ne pense pas qu’il soit possible de vivre sans une organisation collective mais si on évite de pointer du doigt, et de juger les autres on contribuera à une meilleure cohésion et a un épanouissement des individualités. Ce qu’on ne voudrait pas qu’on nous fasse, ne le faisons pas au voisin et ce sera le début du respect de la personne et de son individualité. Après tout, nous avons tous mal de la même façon, nous avons tous besoin d’acceptation et de soutien. On a beau parler et faire, au fond nous cherchons tous le bonheur sur terre et/ou après la mort. Faisons donc de nos sociétés des nids d’acceptation, de partage et de respect mutuel au lieu de marécages enlisés de sables mouvants prêts à piéger n’importe qui sous n’importe quel prétexte.  

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