Dans mes vœux
pour cette année, il y avait une citation de Iain Thomas si vous n’avez pas lu
le post, je vous convie à le faire ici. J’ai par la suite reçu un message d’une
tierce personne qui me demandait si la société au contraire n’aidait pas à
modeler nos envies et nos désirs et qu’ainsi on ne pourrait pas se foutre
totalement de ce que la société veut puisqu’elle a contribué à nous former tel
que nous sommes. Ceci est donc un post pour m’étendre un peu sur le sujet.

La collectivité
d’hommes c’est-à-dire la société, établie des règles pour régir cette vie en communauté
et dans ce sens elle ne peut qu’être louable puisque sans elle, ce serait un
brouhaha complet. Là où ça coince, c’est qu’à une certaine échelle, certaines
de ces règles noient l’individualité et la singularité. On voit alors que des
individus membres de la collectivité se perdent dans de faux semblants uniquement
pour garder une image utopique de cette société.
Nait,
l’hypocrisie collective qui caractérise nombre d’entre nous, on fait semblant de
ne pas voir l’évident et surtout on cache ce qu’on nous a appris de mauvais au
lieu de s’en défaire véritablement. Quand un membre de cette collectivité brise
cet « envoutement » pour se référer à sa singularité et faire
vertement ce que les autres font en cachette, il ou elle devient un paria, jugé(e)
et critiqué(e) parce que non conformiste. Beaucoup de personnes sont classées
et jugées par rapport à ce qui est acceptable dans leur société, rarement pour
ce qu’elles sont réellement.
L’inconvénient
c’est que chaque noyau de société a ses règles et son code d’éthique régissant
ce qui est bien ou pas. Ce qui peut être acceptable dans la société A peut ne
pas être acceptable dans la société B et plutôt que d’analyser et de s’informer
sur les faits, on se contente de se cramponner à la société sans états d’âmes
pour les autres ou analyse profonde quelconque. Beaucoup s’appuient sur leurs
sociétés et ce qui y est juste pour juger le reste des autres sociétés. Mais la
question que les gens devraient se poser c’est que s’il y a autant de pluralité
de sociétés et par conséquent d’éthique, pourquoi confier à la société la responsabilité
de nous dire qui on doit être et ce qui est juste ou pas ? N’est-ce pas
que si une chose est juste, elle doit être applicable et acceptable à tous
les êtres ? Puisque logiquement nous sommes de la même constitution,
physique, psychologique et émotionnelle ? C’est pour ça que la société, je
la prends avec des pincettes. Pour moi, trouver ce qui est ultimement bien pour
la race humaine viendrait à faire la somme de tout ce qui se fait dans les
noyaux culturels et voir lesquelles sont vraiment efficaces pour
l’épanouissement de l’être. C’est comme ça qu’on pourra déterminer ce qui est
‘juste’ ou pas si c’est ce qu’on souhaite réellement, mais se baser sur un seul
noyau de société pour juger le reste du monde ça m’a l’air bien egocentrique et
biaisé comme technique.
Ceci dit le nœud
est tellement serré et restreint que c’est à peine si on peut faire la différence
entre quand il faut être un individu ou un membre de la collectivité. Quelles règles
de la collectivité doit-on permettre et lesquelles doit-on dissoudre au plus tôt.
Serait-il possible pour l’homme de vivre sans un semblant d’organisation
collective ? Et surtout qu’en serait-il de notre monde si chacune des individualités
devaient être laissée pour compte. Aurions-nous une quelconque cohésion ?
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